Panthère Première » (S’)en faire trop : la malédiction des classes ouvrières

apropos: https://pantherepremiere.org/texte/sen-faire-trop-la-malediction-des-classes-ouvrieres/

Cet article parle de travail et de la classe ouvrière et comment la dignité du travail ouvrier passe par le fait de prendre soin des autres.

On nous rabâchait que le travail est une vertu en soi – qu’il façonne le caractère ou quelque chose dans ce genre – mais personne n’y croyait. La plupart d’entre nous estimions que le travail, il valait mieux l’éviter, à moins qu’il ne profite aux autres. Quand c’était le cas, qu’il s’agisse de construire des ponts ou de vider des pots de chambre, vous pouviez légitimement en être fier·es. Et il y avait autre chose dont nous étions assurément fier·es : c’est d’être le genre de personnes qui prennent soin les unes des autres. C’est ce qui nous distinguait des riches qui – pour ce qu’on en savait – trouvaient déjà trop dur, les trois quart du temps, de se résoudre à s’occuper de leurs enfants.

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