From Culture 1.0 to Culture 3.0: where do we stand in the transition? Par Pierluigi Sacco et Federico Pilati
apropos: https://cis.cnrs.fr/sem-cis-21-pier-luigi-sacco-et-federico-pilati/
Voici quelques notes sur cette présentation.
Une des questions que cette présentation soulève est: est-ce que le Web permet une distribution de la participation culturelle au sein de la population. Est-on sur la voie d'un retour à la culture 0, c'est à dire la culture préhistorique où la création culturel était le travail de chacun.
Pierluigi a dit une chose que j'ignorais: assister à un événement artistique permet au spectateur de se synchroniser physiquement, par exemple les battement du coeur, le rythme neuronal.
La culture d'aujourd'hui est principalement créée par une petite élite, mais l'on pourrait créer de l'art de manière bien plus distribuée. Par exemple, les musées sont aujourd'hui fait pour et par des experts, car c'est ce qui est considéré comme étant la bonne manière de faire par les instutions qui les financent.
Intéressant: participer à des événements culturels permettrait d'être plus sensible à l'environnement.
Dans wikipedia, on observe qu'il y a une élite d'éditeur qui sont responsables de la majorité des modifications. Dans Tiktok, il y aussi une concentration de la participation à des challenges. Dans Twitter, on observe aussi la même concentration de la participation.
Question: est-ce qu'il n'y a pas aussi une concentration du côté de l'attention des spectateurs sur un peu nombre de contenu ? Oui, c'est vrai, il faut que le nombre de choses à voir soit limité pour les spectateurs viennent et aujourd'hui cette sélection est faite par les grandes plateforme du Web et il y a plein de biais dans cette sélection.
Les innovations de l'organisation de la production culturelle sur le Web qui vont dans le sens d'une distribution de la participation ont aujourd'hui pour origine l'Afrique, la Corée du sud, mais pas les pays occidentaux, qui n'ont pas d'intérêts dans cette organisation.
L'organisation de l'archivage et de l'héritage culturel doit se transformer et passer d'un travail fait uniquement par des experts à un travail plus distribué au sein de la société.